Du bist was du holst poursuit un travail de corps et de voix traitant la notion d’archive et de mémoire, initié en 2015 et présentée sous la forme d’une courte traversée aux Quarts d’Heure des Printemps de Sévelin en 2016. Les archives en tant que matières accumulées, réservées arbitrairement ou inconsciemment, définies comme éléments du passé pertinents à conserver ou non et comme éléments de réappropriation dans le présent. Sous la forme d’une galerie de portraits rapportés, par le mouvement et les paroles, apparaît une restitution subjective de ce qu’il y peut y avoir de marquant et de constitutif; à travers des échanges de préoccupations, d’incompréhensions, voire même d’une certaine sagesse que l’on trouve et façonne à travers ces récits qui nous entourent. DU BIST WAS DU HOLST raconte l’histoire fragmentée et implicite de l’absorption et de l’appropriation de cette gigantesque base de données dont les corps et les êtres se font les éternels vecteurs et témoins.