2015 - Théâtre

Soutien Collectif Illusion Ephémère

Prenez une famille italienne immigrée dans les années ‘60, pétrie de contradictions, décortiquées ici avec ironie. Seul en scène, le comédien interprète tour à tour le père adepte de chanson italienne sirupeuse, le frère footballeur, la mère, la grand-mère, la tante et lui-même, perdu dans ce noyau familial déjanté... et multilingue. En quelques mots, Le fils qui... est une sorte de miroir humoristique, montrant des fragments de vie d’un jeune adulte qui a souvent eu de la peine à s’insérer – voire à se reconnaître – dans une famille aux contradictions très fortes, bien souvent absurdes et avec lesquelles il cohabite grâce à l’utilisation de l’humour et de l’ironie. On y devine les sujets de l’immigration italienne en Suisse des années '60, les différentes langues et cultures parlées et véhiculées au sein du noyau familial, les divergences d’opinions entre générations et les quiproquos qui en découlent. Le tout baigné d’humour grinçant. Le spectateur assistera à un dîner de famille qui tourne mal, une comédie à l’italienne condensée. Tout un chacun pourra s’y reconnaître et voir à travers cette expérience rapportée par un seul acteur, comment la multiculturalité n’empêche pas forcément une structure familiale archaïque («à l’italienne»), et toutes les tensions et non-dits qui vont avec.

Collectif Illusion Ephémère

Après s’être rencontrés sur les plateaux du Théâtre Universitaire Neuchâtelois (THUNE), quatre jeunes artistes professionnels du spectacle (Sandro De Feo, Fanny Rossel, Ophélie Steinmann et Nina Vogt) ont décidé de se retrouver après leurs formations et de fonder un collectif de création dans la région neuchâteloise. Chacun participe aux diverses activités du collectif, que ce soit à la mise en scène, au jeu, à l’administration ou même en tant que regard extérieur. Sans se restreindre à un genre en particulier, se baladant d’un seul en scène à un spectacle jeune public, en passant par des adaptations personnelles de textes plus classiques, et d’autres encore, les envies du collectif sont multiples, fortes, contrastées. Les expériences des individualités affirmées qui le composent veulent contribuer à faire naître des formes avec lesquelles amuser, mais aussi émouvoir et éveiller le public pour le porter à se faire des réflexions sur le monde. La force du collectif est celle-ci : un désir commun de proposer des évènements culturels aux univers aussi hétéroclites que ceux des personnes qui le composent. L’unité dans la diversité.

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