2012 - Peinture et arts plastiques

Soutien Charles Chirinian

Dès 2000, il invente un concept de tableau fait de plusieurs panneaux juxtaposés qui peuvent être intervertis et orientés (tournés) différemment dans la composition géométrique. Ce principe, qu'il nomme « tableau à combinaisons », a été inspiré par deux constats sur la nature : Chaque espèce des éléments vivants de la nature (plantes, animaux, humains) est régie par de mêmes principes géométriques d'organisation et de croissance. Or, tous les individus d'une espèce sont différents même s'ils sont semblables par leur aspect. D'autre part, un paysage naturel ou urbain change en fonction des saisons, du temps et de l'heure de la journée (démonstration de Claude Monet par la série de la cathédrale de Rouen et la série des meules). L'idée a été de créer des tableaux modifiables en de nombreuses variantes. On offre ainsi à l'amateur d'art la possibilité de faire varier le tableau suivant les multiples « combinaisons » conçues par le peintre. Pour un tableau à quatre panneaux, on obtient, mathématiquement, 6 144 combinaisons différentes ou tableaux différents (soit un tableau différent chaque jour pendant plus de 16 ans). Pour un tableau à neuf panneaux, on a la possibilité de faire plus de 2 milliards de combinaisons différentes. Son travail a été exposé à la Galerie d'Art Junod à Nyon de juin à septembre 2013 et pendant l'été 2015.

Charles Chirinian

Né à Paris, de parents arméniens immigrés, il se passionne dès l'âge de 14 ans pour le dessin et la peinture qu'il exerce régulièrement, bénéficiant des conseils de deux artistes peintres. Après des études d'architecture à l'Ecole des Beaux-Arts de Paris, dont il sort diplômé en 1970, il exerce sa profession dans de grands bureaux d'architectes parisiens, puis en tant qu'indépendant. En 1984, il s'installe avec sa famille en Suisse, à Nyon, sur les rives du lac Léman, et c'est en urbaniste qu'il poursuit sa carrière au Service du développement territorial du Canton de Vaud jusqu'en 2011. Parallèlement à l'architecture et à l'urbanisme, et pendant toutes ces années, il n'a jamais cessé de peindre. Ses recherches l'ont conduit à une peinture abstraite géométrique et colorée, qui s'apparente à l'Art constructif, notamment à l'Art concret zurichois, et à l'Art cinétique.

La Fondation Engelberts a besoin de votre aide

Vous aussi, soutenez les artistes émergents

Découvrir comment nous aider