2016 - Musique

100 ans de musique iranienne

Le projet 100 ans de musique iranienne pour piano rassemble des œuvres écrites pour le piano, par des compositeurs iraniens ayant reçu en plus de la formation musicale traditionnelle iranienne une éducation musicale occidentale classique. Cette musique inédite, suscite le vif intérêt du label Paraty Productions (distribution Harmonia Mundi) qui s’engage dans l’édition d’une collection de quatre CD. 1er CD:1/ Compositeurs des années 50 L’Iran est une nation de tradition musicale ancestrale. La musique traditionnelle y tient encore aujourd’hui une place extrêmement importante, côtoyant les différentes variantes folkloriques régionales. La musique occidentale classique y fait son entrée aux alentours de 1850, par le biais de la France notamment, et malgré son jeune âge, la musique classique iranienne fascine par son incroyable richesse et diversité et sa faculté à mélanger les multiples éléments qui la traversent. Les compositeurs présents sur ce disque témoignent parfaitement de cette variété si particulière. Nés entre 1929 et 1958, la plupart ont fait des études en Europe, principalement en Autriche et en France, mais aussi aux Etats-Unis. Et si les styles musicaux sont parfois radicalement opposés, tous sont d’une manière ou d’une autre les passeurs d’une tradition musicale qui ne cesse de se réinventer. En savoir plus Teaser de la promotion du CD  

Layla Ramezan

La pianiste iranienne Layla Ramezan a toujours cherché à créer des liens entre ses origines persanes et la musique européenne contemporaine qu’elle côtoie quotidiennement. De manière générale, sa compréhension de la musique se fait toujours à la lumière d’éléments de culture orientale. Sa sonorité, son phrasé, sa sensibilité particulière pour le rythme et son interprétation raffinée du déroulement du temps musical sont d’ailleurs les qualités premières de son jeu pianistique. Son sens esthétique a été forgé par les différences comme par les ressemblances qui se croisent parfois au sein des cultures à travers lesquelles elle se meut librement. Elle ne cesse de chercher à les exprimer, s’inspirant de l’une ou de l’autre, avec des accents singuliers, loin des clichés.

Article Le Temps du 3 novembre 2023

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