22 décembre 1999, Versailles. Revenu dans sa ville natale pour l'enterrement de sa mère, Olivier rencontre par hasard son grand amour de jeunesse, Jeanne. Les deux amants retombent immédiatement amoureux, comme si ces vingt ans de séparation n'avaient jamais existé, et reparlent de partir loin ensemble afin de retrouver leur île imaginaire, là-bas, quelque part au milieu de l'océan Pacifique. Seulement, le passé criminel des deux amants les rattrape : un jeune SDF est retrouvé mort dans l'appartement. Les prochains cadavres ne sont pas loin, et pendant ce temps, Rosie, la soeur aveugle et obèse de Jeanne, commente le monde qui l'entoure de sa verve sardonique et promène partout sa caméra, son oeil mécanique. Les Insulaires est un roman cru, noir, qui parle de la solitude des gens dans les villes, de la petite misère, avec des mots simples, sans détours. Mais c’est également une histoire de désir, de liberté, de voyages, de pays exotiques et d'îles inexplorées . On raconte un amour qui se veut sans conditions, sans entraves, jusqu'à la destruction. À mesure que l'histoire avance, on entre toujours plus entre le rêve et la vie. Une zone qui correspond parfaitement aux ambitions de la Cie Cafuné : rendre visible les rêves.